mardi 27 septembre 2011

L’extrait qui fait envie


« La mère de David lui répétait souvent que les histoires étaient vivantes (…) elles se mettent à vivre dés qu’on les raconte. (…) Elles sont comme les notes d’une chanson sur du papier réglé se languissant de rencontrer l’instrument qui donnera naissance à leur musique. »

« Les histoires des journaux sont aussi volatiles que la fumée, aussi périssables qu’éphémères. Elles ne s’enracinement nulle part, ce sont de mauvaises herbes proliférant sur le sol, cachant le soleil à des contes autrement plus dignes d’intérêt. »

Le livre des choses perdues, John CONNOLY

« Jamais les cyprès, les ifs, les genévriers, n’avaient symbolisé de la sorte la mélancolie ; jamais les arbres n’avaient craqué avant tant de mystère, et jamais les hurlements lointains des chiens n’avaient fait monter dans la nuit un tel présage de malheur. »

« Lucy Westenra, mais à quel point changée ! La douceur que nous lui avions connue était remplacée par une expression dure et cruelle et, au lieu de la pureté, son visage était marqué de voluptueux désirs. »

« La lumière éclaira le visage de Lucy ; ses lèvres étaient écarlates, tout humides de sans frais dont un filet avait coulé sur son menton et souillé son vêtement immaculé de morte. »

Dracula, Bram STOKER

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