jeudi 1 décembre 2011

Est-ce que c’est si dur de m’aimer ?


Plus expérimenté, ça c’est sûr tu l’étais.
Plus intelligent, je ne parierais pas là dessus.
Tellement plus mûr, tellement plus fort, tu as presque faillis me le faire croire, que j’étais plus faible que toi.
« Ta gaminette » tu m’appelais, pourtant c’était toi l’enfant qui jouait avec moi et mes sentiments.
Je n’ai pas compté le nombre de fois où je t’ai supplié, on a du mal à laisser filer son premier amour.
Des mois, j’en ai laissé filer, pour enfin réussir à comprendre que, de nous deux, c’était toi le plus chanceux, d’être aimé par quelqu’un comme moi.

Parce que je suis magnifique, brisée à l’intérieur, sûrement, mais tellement plus forte que toi !
Parce que moi quand j’aime, je donne sans compter. Pas de futilités, pas d’amour artificiel.
Un vol direct au septième ciel, tu en as bien profité.
Mais, dis-moi, est-ce que c’est si dur de m’aimer ?
Tous mes sourires, tous mes baisers, toutes mes espérances, je te les ai donnés.
Mais toi, qu’est-ce que tu en as fais ? Tu as tout pris, sans rien m’offrir en échange que des confettis.
Pourtant moi tout ce que je voulais c’était une petite place dans ton cœur.
Mais, dis-moi, est-ce que c’est si dur de m’aimer ?


Le coup de foudre, je ne savais pas que ça existait.
Ces yeux là jamais je n’aurais pu y résister.
L’homme parfait, l’âme sœur, j’avais du mal à y croire, pourtant il semblait bien que je l’avais trouvé.
Les roses, les attentions, un zeste de mensonge, tu as bien joué le jeu, j’ai craqué et me suis donnée corps et âme à ce bonheur inespéré.
Je n’avais pas vu que tu étais brisé, que tu me cachais la vérité. Tu dissimulais si bien, au début, ce monstre tapit en toi.
Tu m’as eu toute entière, et une fois sûr que j’étais à ta merci, tu as mis en place cette douce torture.
Toutes ces années à essayer de te guérir, de t’aimer, alors qu’en fait, tu étais déjà mort à l’intérieur, un ange damné m’entrainant dans sa chute.

Je suis magnifique, brisée à l’intérieur, sûrement, mais tellement plus forte que toi !
Parce que moi quand j’aime, je donne sans compter. Pas de futilités, pas d’amour artificiel.
Un vol direct au septième ciel, tu en as bien profité.
Mais, dis-moi, est-ce que c’est si dur de m’aimer ?
Tous mes sourires, tous mes baisers, toutes mes espérances, je te les ai donnés.
Mais toi, qu’est-ce que tu en as fais ? Tu as tout pris, sans rien m’offrir en échange que des confettis.
Pourtant moi tout ce que je voulais c’était une petite place dans ton cœur.
Mais, dis-moi, est-ce que c’est si dur de m’aimer ?


Aurais-je enfin appris la leçon ? Ne jamais se laisser aller entièrement pour qui que ce soit.
Mon cœur saigne de toutes ces blessures qui n’arrivent pas à cicatriser.
Aurais-je enfin appris la leçon ? Des douceurs et du bonheur de temps en temps.
Mon cœur bat à nouveau, je n’y aurais jamais cru. Prendras-tu soin de moi ?
Aurais-je enfin appris la leçon ? Il faut croire que non…

Pourtant, je suis magnifique, brisée à l’intérieur, sûrement, mais tellement plus forte que toi !
Parce que moi quand je t'aime, je donne sans compter. Pas de futilités, pas d’amour artificiel.
Un vol direct au septième ciel, tu en profites bien.
Mais, dis-moi, est-ce que c’est si dur de m’aimer ?
Tous mes sourires, tous mes baisers, toutes mes espérances, je te les donne.
Mais toi, qu’est-ce que tu en fais ? Tu prends tout, sans rien m’offrir en échange que des confettis.
Pourtant moi tout ce que je veux c’est une petite place dans ton cœur.
Mais, dis-moi, est-ce que c’est si dur de m’aimer ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire