samedi 17 septembre 2011

Toi, moi, les autres

Résumé : Gab a une vie rangée : une fiancée, un mariage en préparation, une famille aisée. Leïla ne s’autorise pas à vivre la sienne : des études de droit, un petit frère turbulent, une maman partie trop tôt… Alors lorsque Gab renverse le petit frère de Leïla, c’est le choc des mondes et le début d’une grande histoire d’amour qui va se heurter violemment à la réalité. Tina, la plus proche confidente de Leïla est sans papiers, sous la menace d’une reconduite à la frontière et se fait arrêter. Alors que le monde de Leïla s’effondre, Gab est prêt à tout pour elle, même à s’opposer à son père, préfet de police.
Et qui a dit que rien n’était impossible tant qu’on a de l’amour ?…

Mon avis : En voyant la bande annonce je me suis dis « Pourquoi pas ? ». Une comédie musicale française, une histoire d’amour un peu dans le genre Roméo et Juliette avec deux personnes venant de classes sociales différentes, ça peut donner quelque chose de pas mal et de nouveau. Malheureusement, les acteurs principaux ne savent pas chanter, ni danser, ce qui est tout de même un peu fâcheux. Ils ne savent, à mes yeux, pas vraiment jouer la comédie (en même temps, ils sont français, il ne faut pas trop leur en demander…). Il n’y a que Cécile Cassel qui s’en tire à peu près bien. Ce qui me dérange dans ce genre films tournés à Paris c’est qu’on n’a pas l’impression que ce soit en France, Paris est vraiment un autre pays comme disent certains et quand je vois ça, je les comprends. Certaines scènes deviennent un vrai capharnaüm où on ne sait plus vraiment trop où on en est au niveau de l’histoire (qui n’est pourtant pas franchement compliquée…). Heureusement, il y a un sujet et un personnage qui rattrape un peu tout ce carnaval et ce joyeux bordel. L’histoire d’une très bonne amie à Leïla qui se cache avec sa fille car elle a une obligation de quitter le territoire. On voit alors la misère, la peur et l’irrespect que peuvent ressentir ces immigrés qui ne veulent qu’une chose, avoir le droit de vivre et d’être heureux.

Ma scène préférée : Dans l’avion, quand tout le monde essaye d’empêcher de décoller l’appareil afin de permettre à l’amie de Leïla de rester en France. Le « Quand on a que l’amour » m’est resté bien longtemps dans la tête. Une scène très belle et chargée en émotion. Un joyeux happy end.

Date : 10/09/2011

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