vendredi 23 septembre 2011

L’heure avait sonné (Joyce Jonathan)


J'ai laissé sonner une heure pensant que mon heure avait sonné
J'ai laissé tous les bonheurs, pendant ce temps-là tu m'oubliais
J'ai laissé sonner une heure pensant que mon heure avait sonné
Moi je t'attendais dehors, pendant ce temps tu m'oubliais

C'est fou ce qu'on peut être con
L'amour rend parfois trop con
Parfois trop...
On chasse ce qu'il y a de pire
Pour croire et pour s'épanouir
Parfois trop...

A ta porte je me revois
Les fleurs à la main, je l'aperçois
Une autre que moi

Je repense à ce dimanche matin là… Avec Salope.

Je l’ai vu devant moi, il ne disait rien, son regard était vide. Alors j’eu l’impression que mon cœur avait disparu. J’étais en train de mourir sur place. Il ne m’avait jamais aimé, toutes ces années n’étaient que des mensonges. Angel…

Je voulais le frapper, l’embrasser, le supplier, lui demander pourquoi ? Je pensais qu’un jour si cela m’arrivait, je frapperais l’homme qui m’aurait fait ça. Mais je l’aimais trop, je n’ai pu que lui crier dessus, lui cracher aux visages des insultes cinglantes, des mensonges éhontés.

Il ne parlait toujours pas, m’écoutait déblatérer toutes mes conneries, les épaules affaissées. Son silence et ses yeux ne quittant pas les miens étaient pires que tout.


Date : 16/09/2011

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